J. L. F. LAMBERT a été formé en Europe et en Amérique du Nord. Orphelin à 13 ans, il s’est nourri d’une littérature qui lui a enseigné le monde et l’a soutenu dans les moments de solitude. Il a délaissé la médecine pour les romantismes français et allemand, et a bifurqué sur la linguistique. Il a monté et dirigé le service de terminologie de la Gendarmerie royale du Canada de 1975 à 1999, et a fait paraître le premier dictionnaire de la police français-anglais sur Internet. Il a servi auprès du Ministère de la Justice comme traducteur juré en Ontario et comme interprète en Italie. Il a été sollicité comme conseiller linguistique par la police du Kent pour le tunnel sous la Manche, par l’association des traducteurs de Chypre et par l’école hôtelière de Santa Lucia, à Cuba. Il a enseigné la terminologie à l’Université d’Ottawa et, à sa retraite, le français au Collège de Jonquière à Gatineau (Québec). Il est l’auteur d’un lexique de la tectonique des plaques, d’un vocabulaire illustré de la dactyloscopie, d’une histoire de la terminologie dans l’antiquité (Termcraft, cinq étoiles Clarion, 2014) et de nouvelles inédites (dont Sur les traces d’Hannibal, Prix spécial du jury, Semaine italienne, Ottawa, 2007). Sa biographie romancée d’une enseignante, Paisible Garonne, rappelle les œuvres de l’auteur allemand W. G. Sebald. Sa transcription d’April 1941 reprend également le thème de la destruction du monde et celui de l’individu bloqué par la psychologie des meutes. Les auteurs qui l’ont sans doute marqué sont Buzzatti, Céline, Drieu La Rochelle, Fromentin, Hemingway, Hesse, Moravia et, en particulier, Stephen Crane; parmi ceux qu’il a aimé lire, on trouve Italo Calvino, A. J. Cronin, Alexandre Dumas, Ismail Kadaré, Selma Lagerlöf, Malaparte, Pasternak et Soljenitsyne.
V. V. BOUMBASHIREVITCH (1910-74) was a philosopher, a painter, an animal advocate, a teacher, and a book reviewer when he was inducted as a reserve lieutenant into the Yugoslav King's Guard on the day of the coup, March 27, 1941. He was on duty at the King's residential compound on Sunday, April 6, 1941, at 7 a.m., when Germany invaded Yugoslavia. After the Guard’s bombing and Yugoslavia’s surrender, he was nonetheless taken prisoner and deported to POW camps in Nuremberg, Offenburg, and Osnabrück. On December 6, 1944, at 8 p.m., he was sitting in his barracks with his officer colleagues, wondering why British bombers were suddenly heard overhead. He survived bombings, strafings, and forced marches, and ended up in DP camps. He eventually found refuge with a Latvian émigrée in Chicago in the 1950s; he remained stateless the rest of his life and never went back to Europe. He tape-recorded his wartime memoirs into thirty cassettes a year before his death. His testimony has been transcribed, edited, annotated, illustrated, and published by J. L. F. Lambert.
Title | Info |
---|---|
I see humans, but no humanity.
|
|
L’amour est si court, et l’oubli est si long. PABLO NERUDA.
|